Affichage des articles dont le libellé est Anderssen Adolf. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Anderssen Adolf. Afficher tous les articles

mercredi 18 février 2015

partie remarquable: la partie immortelle jouée à Londres par Adolf Anderssen en 1851

1. e4 e5 2. f4 ef4 3. Bc4 Qh4 4. Kf1 b5 5. Bb5 Nf6 6. Nf3 Qh6 7. d3 Nh5 8. Nh4 Qg5 9. Nf5 c6 10. g4 Nf6 11. Rg1 cb5 12. h4 Qg6 13. h5 Qg5 14. Qf3 Ng8 15. Bf4 Qf6 16. Nc3 Bc5 17. Nd5 Qb2 18. Bd6 Bg1 It is from this move that Black's defeat stems. Wilhelm Steinitz suggested in 1879 that a better move would be 18... Qxa1+; likely moves to follow are 19. Ke2 Qb2 20. Kd2 Bxg1. 19. e5 Qa1 20. Ke2 Na6 21. Ng7 Kd8 22. Qf6 Nf6 23. Be7#
lien
le détail de la partie sur Chessgames

les parties remarquables

Le lecteur trouvera dans ce blog une sélection des parties d'échecs les plus remarquables. Parmi celles-ci beaucoup sont devenues célèbres.
On peut notamment citer: la partie immortelle entre Adolf Anderssen et Lionel Kieseritzky (1851), la partie de l'opéra entre Paul Morphy et le duo Duc de Brunswick et Comte Isouard (1858), la partie du siècle entre Bobby Fischer et Donald Byrne (1956) ... Ces parties sont regroupées à la rubrique parties remarquables; voir le lien ci-dessous.
lien
parties remarquables

lundi 16 février 2015

le gambit du roi


Le gambit du roi ou gambit roi est l'ouverture du jeu d'échecs caractérisée par les coups 1.e4 e5 2.f4. Cette ouverture figurait déjà dans le manuscrit de Göttingen qui date des environs de 1490. Elle a été très populaire au  19ème siècle et reste associée à l'école romantique des échecs. Ainsi, le grand joueur Adolf Anderssen a laissé des parties très tranchantes commençant par ce début, dont sa fameuse partie immortelle. On a organisé des tournois où cette ouverture était imposée. Ce gambit a connu une désaffection générale au cours du  20ème siècle. En effet, c'est une ouverture tranchante mais risquée pour les Blancs, et on tend à considérer aujourd'hui que les Noirs conservent de bonnes contre-chances.
lien
le gambit du roi sur Wikipédia

dimanche 15 février 2015

le gambit Evans

Le gambit Evans est une ouverture du jeu d'échecs qui commence par les coups : 1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fc4 Fc5 4. b4.
Le gambit porte le nom du capitaine de navire gallois William Davies Evans, le premier joueur à l'avoir pratiqué. La première partie connue avec le gambit est Evans-McDonnell (Londres, 1827), bien qu'un ordre de coups légèrement différent fut employé (1.e4 e5 2.Cf3 Cc6 3.Fc4 Fc5 4.O-O d6 et alors seulement 5.b4). Le gambit devint populaire peu après, et fut employé fréquemment lors du match entre McDonnell et La Bourdonnais de 1834. Des joueurs comme Adolf Anderssen, Paul Morphy et Mikhail Tchigorine le reprirent à leur compte. Il n'eut plus les faveurs au 19ème siècle, bien que des joueurs tels que John Nunn et Jan Timman y aient eu recours à la fin des années 1970 et au début des années 1980 ; dans les années 1990, Garry Kasparov en a fait usage dans quelques-unes de ses parties, notamment une victoire en 25 coups contre Viswanathan Anand à Riga en 1995 (reprise ci-dessous en partie d'exemple), ce qui suscita un bref regain d'attention pour ce gambit.
source Wikipédia

un malade talentueux

À Paris en 1858, Morphy attrape la grippe et souffre d’une forte fièvre. En accord avec la médecine de l’époque, il est traité à l’aide de sangsues, perdant beaucoup de sang. Il est tellement atteint qu'il ne peut se tenir debout sans aide, mais insiste pour jouer contre Adolf Anderssen, considéré comme le meilleur joueur européen du moment, lequel est venu expressément de Breslau, en Allemagne pour ce match. Malgré sa maladie, Morphy triomphe facilement (+7 =2 -2). Lorsqu’on questionne Anderssen sur sa défaite, il réplique qu’il manque de pratique, mais que Morphy est plus fort et qu’il l’a battu à la régulière. Anderssen a aussi affirmé que Morphy était le plus fort joueur connu, dépassant même La Bourdonnais. C’est pendant cette période qu’il joue la partie de l'opéra à l’Opéra de Paris en 1858 contre le duc Charles II de Brunswick et le comte Isouard.
lien
Paul Morphy sur Wikipédia

la partie immortelle

phase finale de la partie

La partie immortelle est une très célèbre partie d'échecs qui a été jouée par Adolf Anderssen et Lionel Kieseritzky en 1851. Elle a été jugée « probablement unique dans la littérature échiquéenne ».

1. e4 e5 2. f4 exf4 3. Fc4 Dh4+ 4. Rf1 b5
C'est Kieseritzky qui a découvert ce coup. Le but est d'écarter le fou du roi de la diagonale a2-g8, tout en préparant une attaque ultérieure de pions.
5. Fxb5 Cf6 6. Cf3 Dh6
Ici, les noirs se trompent. La place de la dame est en h5. Ce coup vient à l'encontre de la suite logique du coup en 5.
7. d3 Ch5 8. Ch4! Dg5 9. Cf5! c6 10. g4 Cf6?!
Les noirs sont maintenant acculés à la défensive. Meilleur pour les noirs aurait été 10...g6!? 11. h4 Df6 avec un jeu tendu.
11. Tg1!
11...cxb5?
Accepter ce magnifique sacrifice du fou ôte tout espoir de contre-attaque aux noirs. Les pièces noires développées doivent retourner à leur base.
12. h4 Dg6 13. h5 Dg5 14. Df3 Cg8
À cause de 15. Fxf4, les noirs sont contraints d'assurer une case de retraite pour leur dame. Un cas tragi-comique !
15. Fxf4 Df6 16. Cc3
Toutes les pièces noires sont revenues à leur base, ou presque.
16...Fc5? 17. Cd5
Ce coup direct n'est pas le meilleur. 17.d4! suivi de Cd5 gagne rapidement.
17... Dxb2 18. Fd6!?
Là encore, 18. Te1! permet de continuer l'attaque plus sereinement.
18... Fxg1
Les noirs ne peuvent prendre le Fd6, car la suite est forcée : 18...Fxd6 19. Cxd6+ Rd8 20. Cxf7+ Re8 21. Cd6+ Rd8 22. Df8 mat. Les Blancs ont une telle avance de développement que la décision ne saurait tarder. Il était encore possible de jouer 18...Dxa1+ 19.Re2 Db2! qui laisse un espoir aux noirs. L'attaque contre le pion c2 permettait aux Noirs de défendre la case c7 et aussi d'attaquer le roi blanc par la menace Dxc2+
19. e5!
La dame noire est privée de la grande diagonale. Une menace de mat, commençant par 20. Cxg7+, est aussi dans l'air.
19...Dxa1+ 20. Re2 Ca6??
Kieseritzky s'imagine que la menace de mat est écartée, car la case c7 est protégée. C'est maintenant qu'Anderssen le surprend !
21. Cxg7+ Rd8 22. Df6+!! Cxf6 23. Fe7 mat

lien
le détail de la partie sur Chessgames