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jeudi 5 mars 2015

après l'arrivée du jeu en Occident

Dès l'arrivée du jeu en Occident, de nombreuses légendes ont circulé, élevant le "roi des jeux" au rang de mythe : Achille, Ulysse, le roi Salomon, Alexandre le Grand, le roi Evilmodorach de Babylone, le roi Arthur. Dans l'imaginaire médiéval, les échecs s'imposent comme le "jeu des rois", avant d'être la distraction favorite de Philippe II d'Espagne, Charles V ou Napoléon. Une de ces légendes voulait que les prestigieuses pièces d'échecs conservées au trésor de Saint-Denis aient été offertes par le calife de Bagdad, Haroun Al-Rachid, au demeurant grand amateur d'échecs, à Charlemagne pour son couronnement. Mais l'Empereur, qui régnait autour de 800, n'a pas connu ce jeu, introduit en Occident deux siècles plus tard. En réalité, ces pièces ont été taillées en Italie méridionale, vraisemblablement à Salerne, à la fin du XIe siècle. Les échecs "de Charlemagne" comptent parmi les plus beaux objets en ivoire du Moyen Âge. L'exploration de six pièces permet d'en observer les détails. Associer ainsi le jeu au souvenir du grand empereur, c'est dire le prestige dont jouissent les échecs, à la fois roi des jeux et jeu des rois. C'est dire aussi leur valeur symbolique que les artistes sauront s'approprier. Dès le Moyen Âge, les échecs entrent ainsi en littérature. Les romans de chevalerie mettent en scène de nombreuses parties d'échecs. Mais ce sont les auteurs modernes, comme Carroll, Zweig, Nabokov ou Perec, qui offrent aux échecs leurs véritables "lettres de noblesse".
source: la BNF

le jeu des rois

Le jeu d'échecs nous est aujourd'hui familier. Mais son histoire remonte à plus de 1 500 ans. Jeu de guerre dans un continent indien déchiré par les luttes intestines, jeu de cour dans l'Occident médiéval, jeu "moralisé" mettant en scène la place des différents métiers à la fin du Moyen Âge, jeu "amoureux" suivant les méandres de l'amour courtois, jeu de compétition à l'aube des Temps modernes. L'évolution des échecs, de ses pièces et de ses règles, témoigne des cultures qui l'ont adopté. La civilisation islamique fixe le jeu et en assure la diffusion, le Moyen Âge chrétien transforme les pièces et leur confère une dimension symbolique, la Renaissance modifie les règles et en accélère la marche ; avec les Temps modernes s'ouvre l'ère de la compétition. À toutes les époques, l'échiquier apparaît comme le théâtre du monde et nous éclaire sur ses valeurs sociales.
source: la BNF

mercredi 4 mars 2015

le tout premier jeu d'échecs électronique


 
Leonardo Torres (voir photo) inventa le premier automate joueur d’échecs et créa ainsi le premier jeu électronique (bien qu'il fut électromécanique). Cet automate jouait la finale Roi et tour contre roi seul contre un opposant humain. Un bras mécanique déplaçait les deux pièces de l'automate. La machine gagnait toujours, « Si le joueur commet une erreur, la machine s’arrête, allumant une lampe. Elle se remet en marche quand l'erreur est réparée. Trois erreurs successives font bloquer le joueur d’échecs mécanique qui refuse de jouer... Ainsi, la machine répond au coup qui lui est porté et joue, soit avec son roi, soit avec la tour, mais toujours de la façon la plus judicieuse, de sorte qu'après un nombre de coups mathématiquement déterminés, la machine gagne et annonce elle-même : Échec et mat ! par un phonographe, en même temps que ces mots s'inscrivent dans un voyant lumineux. » — Alfred Chapuis, Les Automates (1949)
Son algorithme n'était pas optimal mais il arrivait toujours à faire échec au roi. Ce fut le premier automate capable de prendre une décision automatiquement. Il présenta son premier joueur d'échecs à la foire de Paris de 1914. Le bras mécanique fut remplacé par des aimants dans une version ultérieure.
source Wikipédia

une simultanée à l'aveugle à la Régence

« Encore une page mémorable à ajouter aux fastes des échecs. Jeudi dernier 4 du courant, M. Harrwitz, qui devait jouer trois parties à la fois sans voir l’échiquier, a dépassé ses brillantes promesses. Après une lutte opiniâtre, il est resté vainqueur, battant ses trois adversaires, aux applaudissements répétés de la réunion nombreuse attirée par la rareté et l’intérêt de ce spectacle.
Pour cette solennité, le cercle des Échecs du café de la Régence avait ouvert ses portes. Dès huit heures du soir, une foule d’amateurs se pressaient en attendant l’heure du combat. Trois salons avaient été disposés.
Au milieu se trouvait une table avec un échiquier pour le joueur, et, dans les angles d’autres échiquiers où les assistants pouvaient suivre les coups et les répéter.
M. Harrwitz se tenait dans une petite pièce voisine, où, pendant toute la lutte, chacun a pu le voir, la tête appuyée dans sa main, diriger avec une merveilleuse lucidité les parties.
A neuf heures, les parties commencèrent. M. Harrwitz joua le premier ; chacun des joueurs répondit immédiatement, et pendant trois longues heures, les coups se succédèrent sans que, de la part de M. Harrwitz, il y ait eu un seul moment d’hésitation.
La partie N°2 fut la plus intéressante des trois, surtout au point de vue du problème à résoudre. L’adversaire de M. Harrwitz voulait, avant tout, l’embarrasser. Aussi commença-t-il une de ces parties serrées, inextricables, où toutes les pièces, enchevêtrées les unes dans les autres, offrent au joueur qui voit l’échiquier un aspect presque insaisissable.
Quels prodiges de mémoire n’a-t-il pas fallu pour suivre ce fil embrouillé ! Au vingtième coup pas un pion, pas une pièce n’étaient échangés ni pris, et cependant, comme dans les autres parties, sans s’y appliquer d’avantage, jouant même au besoin plus vite que son adversaire, M. Harrwitz a dénoué ce nœud gordien, et quand on est venu annoncer le mat forcé en cinq ou six coups au plus, des bravos ont éclaté de toute parts.
Un tournoi semblable avait été déjà autrefois soutenu en Angleterre par le célèbre Philidor, qui s’était, à son issue, senti pendant quelques jours tout épuisé et presque fou.
M. Harrwitz, au contraire, à la fin de la lutte, ne donnait aucun signe de fatigue, et déclarait se trouver parfaitement calme ».
 
Journal « La Presse » - édition du 9 mars 1858 (source Gallica BNF)

les meilleurs classements Elo

Le tableau ci-dessous précise les meilleurs classements Elo de tous les temps. 10 joueurs ont franchi la barre symbolique des 2800 points.

2700chess.com for more details and full list
Ce classement est régulièrement mis à jour; le dernier classement paru peut être consulté en cliquant sur le lien ci-dessous.
 
lien
dernier classement ELO des meilleurs joueurs

mardi 3 mars 2015

Harry Nelson Pillsbury


Harry Nelson Pillsbury (né le 5 décembre 1872 à Somerville (Massachusetts) - mort le 17 juin 1906), fut l'un des plus brillants joueurs d'échecs de 1892 à 1904. À l'âge de 22 ans il remporta le tournoi d'Hastings 1895. Mais, prématurément emporté par la maladie, il ne put disputer à Emanuel Lasker le titre de champion du monde.

Voir ses parties les plus significatives sur Chess Games

lundi 16 février 2015

la ville de Babylone



De la forme et de la façon de l'échiquier et comment il est fait"
 
Il faut parler de l'échiquier, qui représente la ville de Babylone. Il dispose de soixante-quatre cases, car chaque quartier de cette cité, construite selon un plan quadrillé, occupait un espace de seize mille pas de côté. Ce chiffre, multiplié par quatre, équivaut à soixante-quatre mille lombards ou lieues gauloises.
En second lieu, il faut savoir que les rebords de la table, que l'on trouvait parfois relevés, symbolisent les hautes murailles qui entouraient ladite cité. Enfin, l'ultime chose à savoir est qu'il y a autant d'espace vide que d'espace occupé ; car celui qui a la charge de gouverner la nation doit veiller à respecter un rapport équitable entre les sols occupés par les cités, les camps retranchés, les champs cultivés et les habitations isolées.
Jacques de Cessoles, Le Livre des mœurs des hommes et des devoirs des nobles, au travers du jeu d'échecs, vers 1315 (adapté par Jean-Michel Péchiné, Gallimard, "Découvertes", 1997).
source la BNF

dimanche 15 février 2015

l'école de Modène

L'école de Modène est le nom donné à trois ouvrages sur le jeu d'échecs, parus au cours la deuxième moitié du 18ème siècle et à leurs auteurs respectifs, des joueurs de Modène, Ercole Del Rio, Giambattista Lolli et Domenico Lorenzo Ponziani.
Les contemporains ont d'abord cru qu'il s'agissait d'un seul auteur, l'Anonyme de Modène. Le livre de Lolli est une réédition augmentée du traité d'Ercole del Rio et la première édition de l’œuvre de Ponziani est signée Opera d'Autore Modenese.
Les ouvrages de l'école de Modène traitent les ouvertures, les études de finales et les combinaisons. Le milieu de jeu est peu abordé et seulement sous un angle tactique, en opposition des conceptions stratégiques de leur contemporain Philidor.
L'école de Modène étudie l'ouverture dans l'optique d'obtenir un gain rapide par l'attaque de la case f7 (ou f2). Dans ce but, elle privilégie la partie italienne et le gambit du roi qui permettent un jeu tactique complexe dès les premiers coups. De plus ils préconisent l'utilisation de sacrifices spéculatifs dans l'ouverture. Cependant les variantes que proposent les trois auteurs n'étaient pas réfutées à cette époque. Ils peuvent être considérés avec Philippe Stamma comme les précurseurs de l'école romantique.

un malade talentueux

À Paris en 1858, Morphy attrape la grippe et souffre d’une forte fièvre. En accord avec la médecine de l’époque, il est traité à l’aide de sangsues, perdant beaucoup de sang. Il est tellement atteint qu'il ne peut se tenir debout sans aide, mais insiste pour jouer contre Adolf Anderssen, considéré comme le meilleur joueur européen du moment, lequel est venu expressément de Breslau, en Allemagne pour ce match. Malgré sa maladie, Morphy triomphe facilement (+7 =2 -2). Lorsqu’on questionne Anderssen sur sa défaite, il réplique qu’il manque de pratique, mais que Morphy est plus fort et qu’il l’a battu à la régulière. Anderssen a aussi affirmé que Morphy était le plus fort joueur connu, dépassant même La Bourdonnais. C’est pendant cette période qu’il joue la partie de l'opéra à l’Opéra de Paris en 1858 contre le duc Charles II de Brunswick et le comte Isouard.
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Paul Morphy sur Wikipédia

un GMI très précoce

En janvier 1958, Bobby Fischer était devenu champion des États-Unis (adultes) à l'âge de 14 ans. Grâce à ce titre, il était qualifié pour participer au tournoi interzonal qui constitue l'étape suivante vers le titre de champion du monde. Le tournoi avait lieu à Portoroz, en Yougoslavie, en août-septembre 1958 et, dans l'intervalle, Fischer fut invité par la fédération yougoslave à disputer deux matchs contre Matulovic et Janosevic. Cependant, personne n'était prêt à parier sur la qualification du jeune Fischer (les six premiers du tournoi interzonal étant qualifiés pour le tournoi des candidats). Ce fut donc une surprise lorsqu'il termina cinquième ex æquo de cette compétition. Grâce à ce succès, il se vit conférer le titre de grand maître international à la fin de l'année. Ce record de précocité ne fut battu qu'en 1991 par Judit Polgár.
source Wikipédia

les débuts de Paul Morphy

Selon son oncle, Ernest Morphy, personne n’a jamais montré à Paul comment jouer aux échecs. Il a écrit que Paul a compris les règles en observant le déroulement des parties qui se jouaient à la maison. Ernest relate que Paul a mentionné, après avoir observé pendant plusieurs heures une partie de son père et son oncle, qu’il aurait dû gagner la partie. Tant le père que l’oncle sont surpris d’entendre une telle affirmation de la bouche du jeune Paul, car ils ne croyaient pas qu’il savait déplacer les pièces, encore moins la stratégie échiquéenne. Ils seront encore plus surpris lorsque Paul remettra les pièces sur l’échiquier et prouvera son affirmation.
En deux ans, vers l’âge de 20 ans, Morphy a défait tous les meilleurs joueurs d’échecs américains, puis européens. Par la suite, il renonce à jouer et tente de faire carrière en droit, mais sans succès car, antiesclavagiste, il a refusé de s’enrôler lors de la guerre de Sécession.
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Paul Morphy sur Wikipédia

samedi 14 février 2015

le chatrang



Le chatrang ou Shatranj (persan : شَطْرَنْج) est considéré comme l'ancêtre du jeu d'échecs. Il est la version perse du jeu indien chaturanga. À moins que ce ne soit le contraire car, à ce jour, les plus anciennes traces que l'on ait des échecs sont les mentions dans trois textes épiques perses, notamment le Wizârišn î chatrang ud nihišm î nêw-ardaxšîr (« l'explication des Échecs et l'invention du Nard », texte appelé aussi Mâdayân î chatrang ou encore Chatrang nâmag, « Le livre des échecs ») écrit probablement au VIème siècle.
Les règles du Chatrang sont très similaires aux échecs modernes. Le jeu se joue sur un plateau mono-couleur. La position initiale des pièces est la même qu'aujourd'hui, à l'exception près que la position du roi n'est pas fixée en fonction de sa couleur mais par les joueurs.

Le jeu se joue avec les pièces suivantes:
  • le roi (Shâh, c'est lui qui donne son nom au jeu) se déplace d’un pas dans toutes les directions ;
  • le conseiller (Farzin ou Vizir) dont le mouvement est limité à une seule case en diagonale ;
  • l’éléphant (Fil, cf. sanskrit pīlu qui donnera "fou") avec un déplacement correspondant à un saut de deux cases en diagonale ;
  • le cheval (Faras), identique au cavalier moderne ;
  • le char (Roukh), identique à la tour actuelle.
  • le soldat (Baidaq, cf. sanskrit padāti : piéton, fantassin), l’équivalent du pion, mais dépourvu du double pas initial. Le soldat est promu en conseiller lorsqu'il arrive sur la 8ème rangée de son adversaire.

vendredi 13 février 2015

la chronologie historique des échecs

Les principaux évènements concernant l'histoire des échecs feront l'objet de quelques articles reprenant leur chronologie. Ces articles seront une première mouture et seront repris ultérieurement pour être enrichis.
Par ailleurs, la rubrique libellés thématiques sur la gauche des articles à zz donne quelques repères chronologiques en rapport avec les articles publiés dans ce blog.

le chaturanga



L'origine du jeu d'échecs est incertaine et, comme assez souvent, vérités et légendes sont parfois largement imbriquées. On aurait retrouvé des traces des échecs aux Indes qui remonteraient à 2.000 ans avant JC, une légende précise que le Grec Palamède aurait inventé le jeu d'échecs pendant la guerre de Troie pour que ses soldats disposent d'un loisir…. Cette invention serait en fait intervenue dans le nord de l'Inde au Ve siècle de notre ère sous une forme assez différente de la version actuelle. Le jeu s'appelait alors le chaturanga ce qui signifie “Quatre Rois”.
Le chaturanga se jouait à 4 sur un socle de 64 cases, comme actuellement, et laissait une très large part à la chance. En effet, il fallait lancer des dés qui désignaient la pièce que le joueur devait impérativement bouger. Le jeu d'échecs tel que nous le connaissons aujourd'hui existe depuis le début du XVIIe siècle. Soit 400 ans environ sans aucune modification majeure si ce n'est l'apport de la pendule et la modification du style des pièces (les pièces de style Staunton ont été adoptées au plan international en 1850).

le championnat du monde d'échecs


Steinitz Wilhelm
 
Le championnat du monde d’échecs est une épreuve destinée à déterminer le champion du monde du jeu d’échecs depuis 1886.  Tout d’abord de façon informelle, des matchs sont organisés entre les joueurs les plus renommés. On en trouve déjà trace à la cour d’Hârûn ar-Rachîd à Bagdad au IX siècle. Après sa victoire contre Zukertort en 1886, Steinitz est reconnu comme le premier « champion du monde ». À la mort d’Alekhine, en 1946, la Fédération internationale des échecs (FIDE) prend en main et structure l’organisation du championnat du monde.
 De 1993 à 2005, à la suite de la décision de Kasparov et Short de jouer leur match hors de la FIDE, deux cycles de « championnats du monde » sont organisés en parallèle par la FIDE et par Kasparov (puis par son successeur, Kramnik) jusqu’en 2005. Après la réunification des deux titres qui eut lieu en 2006, les championnats du monde ont été remportés par l'Indien Viswanathan Anand en 2007, 2008, 2010 et 2012.
source Wikipédia

mercredi 11 février 2015



Le Turc mécanique est un canular célèbre datant du XVIIIe siècle, il s’agissait d'un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs. Il fut construit et dévoilé pour la première fois en 1769 par Johann Wolfgang von Kempelen. Extérieurement, il avait l’apparence d'un mannequin habillé d’une cape et d’un turban assis derrière un meuble d’érable. Le meuble possédait des portes pouvant s’ouvrir pour révéler une mécanique et des engrenages internes, qui, lors de l'activation de l'automate, s'animaient.
En réalité, le mécanisme n'était qu'une illusion permettant de masquer la profondeur réelle du meuble. Celui-ci possédait un autre compartiment secret dans lequel un vrai joueur pouvait se glisser, et manipuler le mannequin sans être vu de quiconque. L'automate était alors capable de jouer une vraie partie d'échecs contre un adversaire humain. Grâce au talent de ses joueurs cachés, le Turc mécanique remporta la plupart des parties d'échecs auxquelles il participa.
Kempelen présenta pour la première fois le Turc mécanique à la cour de l'Impératrice autrichienne Marie-Thérèse en 1770, et l'emmena avec lui pour une tournée à travers l'Europe qui dura de nombreuses années. Pendant cette période, le Turc mécanique fut exposé à Paris où il joua une partie contre Benjamin Franklin, et gagna. Par la suite, Kempelen considéra que présenter son invention lui prenait trop de temps, et la laissa au palais autrichien pour se concentrer sur d'autres formes d'automates.
En 1789, Freiherr Joseph Friedrich zu Racknitz construisit une réplique du Turc mécanique et écrivit un livre où il proposait un mode de fonctionnement probable. Toutefois, bien que ses explications fussent en grande partie correctes, ses conclusions furent que le Turc mécanique ne pouvait être manipulé que par un enfant ou un nain, et les dimensions de son automate différaient de celles du Turc mécanique d'origine.
source Wikipédia

dimanche 8 février 2015

le café de la Régence

Vers 1740, les pousseurs de bois ont quitté le café Procope de la rue de la Comédie pour s'installer, sur l'autre rive de la Seine, au café de la Régence qui se trouvait place du Palais-Royal.
Au siècle des Lumières, on a pu y rencontrer des joueurs d'exception comme François-André Danican Philidor et Kermur de Legal ainsi que des personnages célèbres: Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, le duc de Richelieu, Maximilien de Robespierre, Napoléon Bonaparte, Benjamin Franklin.... Ne cherchez pas ce célèbre café parisien, il a malheureusement disparu.