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mercredi 4 mars 2015

le tout premier jeu d'échecs électronique


 
Leonardo Torres (voir photo) inventa le premier automate joueur d’échecs et créa ainsi le premier jeu électronique (bien qu'il fut électromécanique). Cet automate jouait la finale Roi et tour contre roi seul contre un opposant humain. Un bras mécanique déplaçait les deux pièces de l'automate. La machine gagnait toujours, « Si le joueur commet une erreur, la machine s’arrête, allumant une lampe. Elle se remet en marche quand l'erreur est réparée. Trois erreurs successives font bloquer le joueur d’échecs mécanique qui refuse de jouer... Ainsi, la machine répond au coup qui lui est porté et joue, soit avec son roi, soit avec la tour, mais toujours de la façon la plus judicieuse, de sorte qu'après un nombre de coups mathématiquement déterminés, la machine gagne et annonce elle-même : Échec et mat ! par un phonographe, en même temps que ces mots s'inscrivent dans un voyant lumineux. » — Alfred Chapuis, Les Automates (1949)
Son algorithme n'était pas optimal mais il arrivait toujours à faire échec au roi. Ce fut le premier automate capable de prendre une décision automatiquement. Il présenta son premier joueur d'échecs à la foire de Paris de 1914. Le bras mécanique fut remplacé par des aimants dans une version ultérieure.
source Wikipédia

mercredi 11 février 2015



Le Turc mécanique est un canular célèbre datant du XVIIIe siècle, il s’agissait d'un prétendu automate doté de la faculté de jouer aux échecs. Il fut construit et dévoilé pour la première fois en 1769 par Johann Wolfgang von Kempelen. Extérieurement, il avait l’apparence d'un mannequin habillé d’une cape et d’un turban assis derrière un meuble d’érable. Le meuble possédait des portes pouvant s’ouvrir pour révéler une mécanique et des engrenages internes, qui, lors de l'activation de l'automate, s'animaient.
En réalité, le mécanisme n'était qu'une illusion permettant de masquer la profondeur réelle du meuble. Celui-ci possédait un autre compartiment secret dans lequel un vrai joueur pouvait se glisser, et manipuler le mannequin sans être vu de quiconque. L'automate était alors capable de jouer une vraie partie d'échecs contre un adversaire humain. Grâce au talent de ses joueurs cachés, le Turc mécanique remporta la plupart des parties d'échecs auxquelles il participa.
Kempelen présenta pour la première fois le Turc mécanique à la cour de l'Impératrice autrichienne Marie-Thérèse en 1770, et l'emmena avec lui pour une tournée à travers l'Europe qui dura de nombreuses années. Pendant cette période, le Turc mécanique fut exposé à Paris où il joua une partie contre Benjamin Franklin, et gagna. Par la suite, Kempelen considéra que présenter son invention lui prenait trop de temps, et la laissa au palais autrichien pour se concentrer sur d'autres formes d'automates.
En 1789, Freiherr Joseph Friedrich zu Racknitz construisit une réplique du Turc mécanique et écrivit un livre où il proposait un mode de fonctionnement probable. Toutefois, bien que ses explications fussent en grande partie correctes, ses conclusions furent que le Turc mécanique ne pouvait être manipulé que par un enfant ou un nain, et les dimensions de son automate différaient de celles du Turc mécanique d'origine.
source Wikipédia