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jeudi 5 mars 2015

le championnat de France d'échecs


Etienne Bacrot

Le championnat de France d'échecs est organisé chaque année par la Fédération française des échecs afin de déterminer le champion de France.
Les tournois qui se sont tenus à Paris au dessus du café de La Régence en 1880, 1881 et 1883 sont en quelque sorte les précurseurs de ce championnat.
On considère également que le tournoi d'Arcachon de 1903 et le tournoi de de Lyon de 1914 sont les ancêtres du championnat de France.
Le premier championnat de France officiel a vu le jour en 1923. Plusieurs joueurs ont à leur actif de multiples victoires; le record revenant à Etienne Bacrot qui a été 7 fois champion de France.
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mercredi 4 mars 2015

une simultanée à l'aveugle à la Régence

« Encore une page mémorable à ajouter aux fastes des échecs. Jeudi dernier 4 du courant, M. Harrwitz, qui devait jouer trois parties à la fois sans voir l’échiquier, a dépassé ses brillantes promesses. Après une lutte opiniâtre, il est resté vainqueur, battant ses trois adversaires, aux applaudissements répétés de la réunion nombreuse attirée par la rareté et l’intérêt de ce spectacle.
Pour cette solennité, le cercle des Échecs du café de la Régence avait ouvert ses portes. Dès huit heures du soir, une foule d’amateurs se pressaient en attendant l’heure du combat. Trois salons avaient été disposés.
Au milieu se trouvait une table avec un échiquier pour le joueur, et, dans les angles d’autres échiquiers où les assistants pouvaient suivre les coups et les répéter.
M. Harrwitz se tenait dans une petite pièce voisine, où, pendant toute la lutte, chacun a pu le voir, la tête appuyée dans sa main, diriger avec une merveilleuse lucidité les parties.
A neuf heures, les parties commencèrent. M. Harrwitz joua le premier ; chacun des joueurs répondit immédiatement, et pendant trois longues heures, les coups se succédèrent sans que, de la part de M. Harrwitz, il y ait eu un seul moment d’hésitation.
La partie N°2 fut la plus intéressante des trois, surtout au point de vue du problème à résoudre. L’adversaire de M. Harrwitz voulait, avant tout, l’embarrasser. Aussi commença-t-il une de ces parties serrées, inextricables, où toutes les pièces, enchevêtrées les unes dans les autres, offrent au joueur qui voit l’échiquier un aspect presque insaisissable.
Quels prodiges de mémoire n’a-t-il pas fallu pour suivre ce fil embrouillé ! Au vingtième coup pas un pion, pas une pièce n’étaient échangés ni pris, et cependant, comme dans les autres parties, sans s’y appliquer d’avantage, jouant même au besoin plus vite que son adversaire, M. Harrwitz a dénoué ce nœud gordien, et quand on est venu annoncer le mat forcé en cinq ou six coups au plus, des bravos ont éclaté de toute parts.
Un tournoi semblable avait été déjà autrefois soutenu en Angleterre par le célèbre Philidor, qui s’était, à son issue, senti pendant quelques jours tout épuisé et presque fou.
M. Harrwitz, au contraire, à la fin de la lutte, ne donnait aucun signe de fatigue, et déclarait se trouver parfaitement calme ».
 
Journal « La Presse » - édition du 9 mars 1858 (source Gallica BNF)

dimanche 8 février 2015

le café de la Régence

Vers 1740, les pousseurs de bois ont quitté le café Procope de la rue de la Comédie pour s'installer, sur l'autre rive de la Seine, au café de la Régence qui se trouvait place du Palais-Royal.
Au siècle des Lumières, on a pu y rencontrer des joueurs d'exception comme François-André Danican Philidor et Kermur de Legal ainsi que des personnages célèbres: Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, le duc de Richelieu, Maximilien de Robespierre, Napoléon Bonaparte, Benjamin Franklin.... Ne cherchez pas ce célèbre café parisien, il a malheureusement disparu.