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vendredi 20 mars 2015

toujours maintenir son attention

Il est indéniable que le jeu d'échecs nécessite beaucoup de concentration et que l'attention des joueurs doit être permanente.
J'ai pu remarquer, assez souvent, qu'on avait tendance à relâcher son attention en fin de partie lorsqu'on domine nettement et que la victoire est devenue une quasi certitude.
C'est important d'avoir à l'esprit qu'aux échecs on peut mater avec peu de matériel et que la vigilance est de mise jusqu'au bout de la partie.

jeudi 19 mars 2015

la mort subite

Se dit d'une formule de départage final en tournoi consistant en une partie de blitz unique où les Blancs disposent d'une minute de temps de réflexion de plus que les Noirs et sont dans l'obligation de gagner.
Plus rarement on utilise le terme Armageddon pour désigner la mort subite.

dimanche 15 mars 2015

la finale élémentaire

Au jeu d'échecs, une finale élémentaire est une finale où le matériel est très réduit. Toutes les pièces mises en jeu participent à l'attaque (donc pour le gain de la partie) pour le camp en position supérieure (le camp fort), et toutes les pièces participent à la défense (donc pour la partie nulle) pour le camp en position inférieure (dit camp faible).

liste des finales élémentaires:
  • Roi et dame contre roi seul
  • Roi et tour contre roi seul
  • Roi et deux fous contre roi seul
  • Roi, fou et cavalier contre roi seul
  • Roi et pion contre roi seul

mercredi 4 mars 2015

le tout premier jeu d'échecs électronique


 
Leonardo Torres (voir photo) inventa le premier automate joueur d’échecs et créa ainsi le premier jeu électronique (bien qu'il fut électromécanique). Cet automate jouait la finale Roi et tour contre roi seul contre un opposant humain. Un bras mécanique déplaçait les deux pièces de l'automate. La machine gagnait toujours, « Si le joueur commet une erreur, la machine s’arrête, allumant une lampe. Elle se remet en marche quand l'erreur est réparée. Trois erreurs successives font bloquer le joueur d’échecs mécanique qui refuse de jouer... Ainsi, la machine répond au coup qui lui est porté et joue, soit avec son roi, soit avec la tour, mais toujours de la façon la plus judicieuse, de sorte qu'après un nombre de coups mathématiquement déterminés, la machine gagne et annonce elle-même : Échec et mat ! par un phonographe, en même temps que ces mots s'inscrivent dans un voyant lumineux. » — Alfred Chapuis, Les Automates (1949)
Son algorithme n'était pas optimal mais il arrivait toujours à faire échec au roi. Ce fut le premier automate capable de prendre une décision automatiquement. Il présenta son premier joueur d'échecs à la foire de Paris de 1914. Le bras mécanique fut remplacé par des aimants dans une version ultérieure.
source Wikipédia

mardi 3 mars 2015

le pion isolé

les pions h3, f2 et d5 sont isolés

Un pion isolé est un pion qui n'a plus de pion de son camp sur les colonnes adjacentes. Un pion isolé peut être redoutable en milieu de partie. C'est souvent une faiblesse en finale, car il est difficile à défendre.
Ce pion isolé crée certains avantages : il peut se transformer en pion passé, il permet, s'il est central, de contrôler des cases importantes, il peut servir à attaquer la chaîne de pions adverse, son isolement permet souvent aux tours d'occuper les deux colonnes ouvertes ou semi-ouvertes qui lui sont adjacentes (colonnes e et g dans le diagramme). Une fois que ce pion est suffisamment avancé (à partir de la cinquième traverse pour les Blancs), il permet de rendre les pièces de son camp plus actives ouvrant souvent une diagonale à un fou ou de servant d'avant-poste à un cavalier.
La case située juste devant un pion isolé est en général une bonne case pour l'adversaire qui peut y placer une de ses pièces où elle sera protégée des attaques des tours adverses, permettant ainsi de bloquer le pion.
La technique de lutte contre un pion isolé, selon Jeremy Silman, est de commencer par l'échange des pièces légères, afin qu'elles ne puissent plus soutenir le pion, puis de l'attaquer avec une tour située sur la même colonne face à lui, tour soutenue par derrière par une dame, rendant « insoutenable » la pression sur ce pion.

lundi 2 mars 2015

le petit glossaire: neuvième partie

figure
Toutes les pièces sont des figures à l'exception du pion.

finale
Dernière des 3 séquence d'une partie d'échecs. La finale fait appel à une technique de jeu particulière.
Au cours de cette séquence le roi sort de sa réserve et participe à l'action.
Voir: ouverture et milieu de jeu.

flanc
Autre terme pour désigner l'aile de l'échiquier.
Voir: aile.

fou
Pièce mineure à longue portée qui vaut 3 points.

fourchette
Coup tactique. Autre terme pour désigner l'attaque double.

gambit
Au jeu d'échecs, le gambit est un sacrifice volontaire d'un pion ou, plus rarement, d'une figure dans la phase d'ouverture dans le but d'obtenir un avantage stratégique non matériel : attaque, gain d'espace, ouverture de lignes, dislocation de la structure de pions adverse, gain de temps, etc.
Le gambit est parfois risqué, car si l'avantage stratégique n'est pas bien exploité, le déséquilibre matériel offrira de meilleures chances de gain à l'adversaire.

gestion du temps
Cette gestion est importante notamment en fin de partie même si on dispose d'une supériorité écrasante.

grand roque
Roque avec la tour la plus éloignée du roi.

grande diagonale
Diagonale qui relie deux coins opposés. Les grandes diagonales sont au nombre de 2: diagonale a1 h8 et diagonale h1 a8.

identification des cases
Elle s'opère à l'aide de lettres et de chiffres: les lettres a à h pour identifier les colonnes et les chiffres 1 à 8 pour identifier les rangées. Cette identification s'effectue à partir du coin en bas à gauche.

vendredi 20 février 2015

la double menace

partie jouée sur Europe échecs le 19 février 2015

On crée une double menace lorsqu'on réalise une fourchette. En effet , on attaque 2 pièces ennemies en même temps, voir plus que 2 pièces. Mais la double menace ne concerne pas uniquement les attaques de pièces, loin s'en faut.
Elle peut concerner une attaque de pièce et parallèlement une menace de mat ou bien encore une attaque de pièce et une menace de promotion, c'est le cas dans l'exemple ci-dessus.
Les Noirs jouent Rb4. Ils menacent la tour blanche en a3 et menacent également d'aller à dame en b1. Les Blancs ont abandonné.
Ce type de menace est généralement payant car l'adversaire est rarement en mesure de parer les 2 menaces en 1 coup par une contre-attaque.

le pion isolé

Un pion isolé est un pion qui n'a plus de pion de son camp sur les colonnes adjacentes. Un pion isolé peut être redoutable en milieu de partie.
Par contre, c'est souvent une faiblesse en finale, car il est difficile à défendre. Avant de prendre le pion, il faut parfois limiter les possibilités de protection du dit pion par échange de pièces mineures.

jeudi 19 février 2015

le mat du guéridon


Mat avec la dame. Les pièces qui gênent le roi attaqué (pièces de son propre camp) forment parait-il un guéridon....

le mat d'Anastasie

 
Mat obtenu avec la tour et le cavalier. Généralement le roi attaqué est à la bande.

le mat de Boden


Ce mat intervient avec les fous sur le grand roque.

le mat de Lolli


Il existe des situations où le pion joue un rôle majeur. C'est le cas avec ce mat.

le mat de Mayet


Mat obtenu avec le fou et la tour avec une attaque sur une case angulaire.

le baiser de la mort


Mat effectué avec la dame qui vient littéralement se coller au roi pour un baiser qui tue.

mercredi 18 février 2015

la tour en finale 2/2

 
La tour, dans bien des cas, peut couper en deux l'échiquier et bloquer le passage du roi ennemi. Si un pion se trouve du bon côté, comme c'est le cas dans l'exemple ci-dessus (pion en g4), la victoire est assurée car le roi ne pourra pas arrêter le pion dans sa progression vers la ligne de promotion.

la tour en finale 1/2


La présence du roi ennemi sur sa ligne initiale est parfois une aubaine. Dans le cas, assez courant, objet du diagramme ci-dessus, la victoire est obtenue aisément  par une simple attaque de tour.
Tour e8 échec permet, en effet, d'échanger les tours et, dans le même temps, de damer.

vendredi 13 février 2015

le roi en finale

En finale, les dames ont été échangées, la menace subie par les pièces est plus lisible et les rois peuvent participer à l'action. Compte tenu de leur lenteur, les rois doivent impérativement quitter, sans attendre, leurs rangées de départ et se porter vers l'avant là où intervient l'affrontement. Il leur incombe notamment:
  • de chercher à prendre l'opposition par rapport au roi de l'autre camp dans le but de gagner de l'espace (voir l'article l'opposition et l'article zugzwang),
  • d'accompagner un ou plusieurs pions de leur camp vers la ligne de promotion des dits pions....
Plus le nombre de pièces en présence sur l'échiquier sera faible et plus le rôle joué par les rois en présence sera important.

la finale

La finale est la troisième et dernière phase d'une partie d'échecs (après l'ouverture et le milieu de jeu). Au cours de cette séquence du jeu, les joueurs cherchent bien entendu le mat qui est synonyme de victoire.
Plusieurs actions doivent intervenir pendant la finale:
  • centraliser le roi qui jusque là était resté en réserve et le faire participer à l'action; il lui incombe notamment d'accompagner les pions à promotion,
  • chercher à bloquer le roi adverse et à faire en sorte qu'il n'ait pas de gain d'espace sur l'échiquier,
  • chercher la promotion de ses pions,
  • faire en sorte que l'adversaire ne puisse pas bénéficier de promotions,
  • assurer une bonne gestion du temps dont on reste disposer.

le zugzwang

Dans le problème d'échecs et la fin de partie, être en zugzwang se dit de la situation d'un joueur qui est obligé de jouer un coup qui le fait perdre ou dégrade sa position. Le camp en zugzwang n'affaiblirait pas sa position s'il avait le droit de ne pas jouer. Le fait d'avoir le trait constitue alors un désavantage, car tous les coups possibles entraînent un dommage dans la position sur l'échiquier. Dans ce sens, le terme « zugzwang » a la même signification que le mot « blocus » dans la composition échiquéenne.
Le zugzwang intervient surtout dans les fins de parties. Un exemple typique est l'opposition des Rois dans les finales de pions.

l'opposition

 
Au jeu d'échecs, l'opposition est un concept qui joue un rôle essentiel dans de nombreuses finales. L'opposition désigne toujours l'opposition des Rois. Le concept ne prend donc son sens que dans la phase finale de la partie, quand les Rois s'aventurent hors du rempart protecteur derrière lequel ils se sont abrités jusque là. L'opposition désigne la situation dans laquelle les rois se font face sur l'échiquier.
Sur le diagramme, les deux rois sont en opposition. Ils se bloquent mutuellement : aucun des deux ne peut s'avancer sur la 5e rangée. Dans une telle situation, le camp qui a le trait est en « Zugzwang » et « perd l'opposition », ce qui est généralement négatif : dans le cas d'espèce, la perte de l'opposition permet au roi ennemi d'avancer. A contrario, « prendre l'opposition » est avantageux.