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lundi 23 mars 2015

la défense est-indienne

 
La défense est-indienne (en anglais, King's Indian Defense ou KID) est une ouverture très populaire du jeu d'échecs. Considérée comme très dynamique, la défense est-indienne appartient aux débuts semi-fermés (code ECO E60 à E99) et débute ainsi : 1.d4 Cf6 2.c4 g6 3.Cc3 Fg7 4.e4 d6. Il s'ensuit une multitude de variantes et de sous-variantes.
L'est-indienne fait partie des ouvertures dites hypermodernes, qui ont commencé à apparaître régulièrement dans les tournois dans les années 1920. Cependant, elle n'était pas considérée comme très valable. Dans les années 1920, elle fut utilisée presque uniquement par des joueurs anglais (comme Frederick Yates, par exemple), puis de façon très épisodique par Richard Réti, Xavier Tartakover et Max Euwe. Après la Seconde Guerre mondiale, elle devint l'arme redoutable des joueurs soviétiques de l'époque (en particulier Issaak Boleslavski et David Bronstein, puis Efim Geller, et la génération montante des champions soviétiques, etc.), qui enrichirent considérablement sa théorie. L'est-indienne devint alors une défense de premier plan.

la défense ouest-indienne

 
La défense ouest-indienne est une ouverture au jeu d'échecs. Elle s'obtient après les coups 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 b6. Le coup 3...b6 prépare le développement en fianchetto du Fou Dame noir afin de contrôler les cases e4 et d5. Au lieu d'occuper immédiatement le centre avec leurs pions, les Noirs cherchent ainsi à contrôler ce dernier avec leurs pièces, comme dans la défense nimzo-indienne dont la défense ouest-indienne est une cousine sur le plan de la stratégie. Toutes deux ont été développées par Aaron Nimzowitsch notamment, et leur ensemble est l'une des réponses les plus réputées au coup 1. d4 (contre 3. Cf3, les Noirs peuvent opter pour la défense ouest-indienne et contre 3. Cc3, ils peuvent jouer la défense nimzo-indienne; il leur reste à étudier comment répondre à la partie catalane).
Outre 4. Cc3, qui peut revenir dans une variante de la défense nimzo-indienne après ...Fb4, les grandes lignes de la défense ouest-indienne sont 4. a3 et 4. g3.

samedi 21 mars 2015

la défense nimzo-indienne


La défense nimzo-indienne est une ouverture du jeu d'échecs. Elle fait partie des ouvertures semi-fermées et son code ECO s'étend de E20 à E59, soit environ 120 pages de l'Encyclopédie des ouvertures d'échecs. Très populaire, elle se caractérise par les coups 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cc3 Fb4.
Selon Euwe, la première apparition notoire de cette défense date du tournoi de Saint-Pétersbourg de 1914, où Alexandre Alekhine l'utilisa contre Akiba Rubinstein. Elle a été élaborée dans les années 1920 par le courant hypermoderne, en particulier par le grand joueur Aaron Nimzowitsch.

la défense indienne


Là encore, les Noirs rompent la symétrie. Cet ensemble d'ouvertures a été prôné par l'école hypermoderne. Il évoque souvent la vieille pratique des échecs indiens (d'où le terme de défenses indiennes commençant par 1...Cf6), lesquels ignoraient l'avance initiale des pions de deux cases. L'objectif, pour les Noirs, est de contrôler le centre à distance sans l'occuper. Il ne peuvent toutefois permettre aux Blancs d'installer un centre puissant et c'est la raison pour laquelle la suite courante est 1...Cf6, empêchant l'immédiat 2.e4.
Ces ouvertures sont relativement complexes à traiter, et les transpositions y sont fréquentes.

mercredi 4 mars 2015

le petit glossaire: quatorzième partie

ouverture
Première des trois phases d'une partie d'échecs. Au cours de l'ouverture, les joueurs développent leur jeu, cherchent à contrôler le centre de l'échiquier et préparent leur roque.
Voir: milieu de jeu et finale.

ouverture de ligne
Action qui consiste à supprimer les pions d'une ligne.  Le but étant d'en faire une voie de passage pour ses pièces.

ouvertures
Les ouvertures (à ne pas confondre avec l'ouverture) sont les différentes manières de commencer une partie.
Voir: jeu ouvert, jeu semi ouvert, jeu fermé, jeu semi fermé.

pat
Un roi est pat lorsque son camp a le trait et que la seule possibilité de jeu serait de se mettre en échec ce qui est interdit. Dans ce cas la partie est nulle.
Voir: nulle.

pendule
Pendule spécifique à double cadran (un cadran par joueur) qui permet de décompter le temps consommé par les joueurs.

petit roque
Roque avec la tour la plus proche du roi.

P.I.F. 
Formule qui rappelle ce qui peut être fait lorsqu'on est en échec.
P comme prendre, I comme interposer, F comme fuir.

pion
Pièce à faible portée qui vaut 1 point. le pion avance vers l'avant d'une case à la fois (deux cases éventuellement lorsque le pion quitte sa case initiale). Le pion ne peut pas reculer.
Il prend en diagonale, devant lui, sur les colonnes voisines. Le pion est la seule pièce du jeu qui ne prend pas en fonction de sa marche.

pion arriéré
Pion qui n'a plus de vis-à-vis, qui est moins avancé que ceux des colonnes adjacentes et dont la case située devant lui est inoccupée et contrôlée par un pion adverse. Les pions sont doublés même si ceux-ci un à côté de l'autre.

pion doublé
Deux pions de même couleur sur une même colonne.

lundi 2 mars 2015

l'attaque Richter-Veressov


L'attaque Richter-Veressov (Veresov en anglais) est l'ouverture du jeu d'échecs qu'on obtient après les coups 1.d4 d5 2.Cc3 Cf6 3. Fg5 (voir le diagramme). Elle est appelée attaque Veressov ou début Levitski-Veressov en Russie du nom de Gavriïl Veressov et attaque Richter en Allemagne du nom du joueur allemand Kurt Richter.

vendredi 20 février 2015

le système Colle


Le système Colle est une ouverture d'échecs pour les Blancs, qui tire son nom de son créateur, Edgar Colle, qui l'a mise au point dans les années 1920. Cette variation du gambit Dame fut aussi développée par George Koltanowski à qui on l'associe parfois, et est caractérisée par un développement restreint et systématique des pièces blanches en vue de réaliser rapidement la poussée e4.
Les coups des Blancs typiques de ce système sont, en ignorant les réponses noires : d4 e3 Cf3 Fd3 O-O Te1 c3 Cbd2 e4
Le plan des Blancs pourrait donc se réaliser ainsi : 1. d4 d5 2. Cf3 Cf6 3. e3 e6 4. Fd3 c5 5. c3 Cbd7 (ou 5...Cc6) 6. Cbd2 Fd6 (ou 6...Fe7) 7. 0-0 0-0 puis e4 après, ou non, 8. Te1 Dc7.

jeudi 19 février 2015

la défense slave: exemples de parties 4

Voici un exemple de Slave Chebanenko au plus haut niveau :
Boris Gelfand (2733) - Sergueï Kariakine (2721), Grand Prix FIDE Naltchik (Russie), 2009
1. d4 d5 2. c4 c6 3. Cf3 Cf6 4. Cc3 a6 5. e3 b5 6. c5 Cbd7 7. a3 a5 8. Dc2 Dc7 9. e4 Cxe4 10. Cxe4 dxe4 11. Dxe4 Cf6 12. De5 Dxe5+ 13. Cxe5 Fb7 14. a4 b4 15. Ff4 Cd7 16. Cc4 Fa6 17. Cb6 Ta7 18. Fxa6 Txa6 19. Cc4 Ta7 20. 0-0-0 e6 21. Fe5 Cf6 22. Fb8 Tb7 23. Fg3 Ta7 24. Fb8 Tb7 25. Fe5 Ta7 26. f4 Cd5 27. The1 f6 28. Fd6 Rd7 29. g3 Fxd6 30. Cxd6 b3 31. Te2 Tb8 32. Tde1 Tb4 33. Txe6 Txa4 34. Rb1 Ta8 35. Ce8 Txd4 36. Td6+ Rc8 37. Txc6+ Rb7 38. Tce6 Td3 39. c6+ Ra7 40. c7 a4 41. Tc1 a3 42. bxa3 Cc3+ 43. Txc3 Txc3 44. Rb2 Txe8?? 45. Rxc3 1-0.

Voici une partie décisive en Championnat du monde où le « mur de Berlin » de la défense slave n'a pas résisté. La bourde de Viswanathan Anand au 54e coup peut être due à la fatigue, le choix de cette défense lui imposant de se défendre longuement sans contre-jeu.
1. d4 d5 2. c4 c6 3. Cf3 Cf6 4. Cc3 dxc4 5. a4 Ff5 6. Ce5 e6 7. f3 c5 8. e4 Fg6 9. Fe3 cxd4 10. Dxd4 Dxd4 11. Fxd4 Cfd7 12. Cxd7 Cxd7 13. Fxc4 Tc8 14. Fb5 a6 15. Fxd7+ Rxd7 16. Re2 f6 17. Thd1 Re8 18. a5! TN (nouveauté théorique) Fe7 19. Fb6 Tf8 20. Tac1 f5 21. e5 Fg5 22. Fe3 f4 23. Ce4 Txc1 24. Cd6+ Rd7 25. Fxc1 Rc6 26. Fd2 Fe7 27. Tc1+ Rd7 28. Fc3 Fxd6 29. Td1 Ff5 30. h4 g6 31. Txd6+ Rc8 32. Fd2 Td8 33. Fxf4 Txd6 34. exd6 Rd7 35. Re3 Fc2 36. Rd4 Re8 37. Re5 Rf7 38. Fe3 Fa4 39. Rf4 Fb5 40. Fc5 Rf6 41. Fd4+ Rf7 42. Rg5 Fc6 43. Rh6 Rg8 44. h5 Fe8 45. Rg5 Rf7 46. Rh6 Rg8 47. Fc5 gxh5 48. Rg5 Rg7 49. Fd4+ Rf7 50. Fe5 h4 51. Rxh4 Rg6 52. Rg4 Fb5 53. Rf4 Rf7 54. Rg5 Fc6? (54...Re8) 55. Rh6 Rg8 56. g4! 1-0 (les pions blancs gagnent).

la défense slave: exemples de parties 3

La partie suivante donne une idée des « préparations assistées par ordinateur » qui sont maintenant courantes :
1. d4 d5 2. c4 c6 3. Cc3 Cf6 4. Cf3 dxc4 5. a4 Ff5 6. Ce5 e6 7. f3 Fb4 8. e4 Fxe4 9. fxe4 Cxe4 10. Fd2 Dxd4 11. Cxe4 Dxe4+ 12. De2 Fxd2+ 13. Rxd2 Dd5+ 14. Rc2 Ca6 15. Cxc4 0-0 16. De5 Tab8 17. Fe2 f6 18. Dxd5 cxd5 19. Cd6 Cb4+ 20. Rc3 a5 21. Thc1 Tfd8 22. Cb5 f5 23. Cd4 Rf7 24. Rd2 Rf6 25. Tc7 e5 26. Cb3 b6 27. Tac1 d4 28. Fc4 h5 29. Tf7+ Rg6 30. Te7 e4 31. Ff7+ Rg5 32. Te6 e3+ 33. Re2 f4 34. Rf3 Rf5 35. Tc4 Tb7 36. Cxd4+ Txd4 37. Txd4 Txf7 38. Txb6 g5 39. Tb5+ Rf6 40. Txa5 g4+ 41. Re2 Rg7 42. Txb4 f3+ 43. gxf3 gxf3+ 44. Rf1 Tc7 45. Ta7 Txa7 46. Te4 Rf6 47. Txe3 Txa4 48. Txf3+ Rg5 49. Re2 Ta2 50. Tb3 Rg4 51. Rd2 Ta1 52. Tg3+ Rh4 53. Tg2 Rh3 54. Te2 Tb1 55. Rc2 Th1 56. b4 Txh2 57. Txh2+ Rxh2 58. b5 h4 59. b6 h3 60. b7 Rg2 61. b8D h2 62. Dg8+ Rh1 63. Dg3 0,5-0,5.

Voici un exemple de Slave Chebanenko au plus haut niveau :
Boris Gelfand (2733) - Sergueï Kariakine (2721), Grand Prix FIDE Naltchik (Russie), 2009
1. d4 d5 2. c4 c6 3. Cf3 Cf6 4. Cc3 a6 5. e3 b5 6. c5 Cbd7 7. a3 a5 8. Dc2 Dc7 9. e4 Cxe4 10. Cxe4 dxe4 11. Dxe4 Cf6 12. De5 Dxe5+ 13. Cxe5 Fb7 14. a4 b4 15. Ff4 Cd7 16. Cc4 Fa6 17. Cb6 Ta7 18. Fxa6 Txa6 19. Cc4 Ta7 20. 0-0-0 e6 21. Fe5 Cf6 22. Fb8 Tb7 23. Fg3 Ta7 24. Fb8 Tb7 25. Fe5 Ta7 26. f4 Cd5 27. The1 f6 28. Fd6 Rd7 29. g3 Fxd6 30. Cxd6 b3 31. Te2 Tb8 32. Tde1 Tb4 33. Txe6 Txa4 34. Rb1 Ta8 35. Ce8 Txd4 36. Td6+ Rc8 37. Txc6+ Rb7 38. Tce6 Td3 39. c6+ Ra7 40. c7 a4 41. Tc1 a3 42. bxa3 Cc3+ 43. Txc3 Txc3 44. Rb2 Txe8?? 45. Rxc3 1-0.

le gambit dame accepté

Le gambit dame accepté est une ouverture au jeu d'échecs caractérisée par les coups 1.d4 d5 2.c4 dxc4.
La capture du pion blanc c par les Noirs peut aussi être retardée d'un ou de deux coups, et retrouver cette ouverture par transposition. Si les Noirs ne capturent pas le pion, il s'agit du gambit dame refusé. Les codes ECO du gambit dame accepté vont de D20 à D29.
Le gambit dame n'est pas un vrai gambit, car les Noirs ne doivent pas compter garder le pion. Les Blancs peuvent forcer la récupération du pion par 3.Da4+ Cc6 4.e3. Ce n'est pas forcément la meilleure suite pour les Blancs, car la dame est développée prématurément et les Blancs sont généralement plus patients (voir variante principale plus bas).
Comme avec 2...dxc4, les Noirs abandonnent le centre rapidement dans la partie, les Blancs vont tenter de gagner de l'espace dans le centre et de l'utiliser pour lancer une attaque. Les Noirs ne sont cependant pas dépourvus de contre-jeu : si le centre peut être gardé sous contrôle, les Noirs tenteront d'affaiblir les pions centraux pour exploiter cet avantage en finale. En général, ils y parviennent avec ...c5 et ...cxd4 au bon moment, et si les Blancs répondent exd4, ils obtiennent un pion isolé sur la colonne d. Ce genre de position donne aux deux camps des chances de gain. Si les Blancs essaient d'éviter le pion isolé, le centre est liquidé et l'égalité s'ensuit.
Le gambit dame accepté n'est pas la variante principale après 1. d4 d5 2. c4, mais la 3e variante en popularité, après 2...e6 (le gambit dame refusé) et 2...c6 (la défense slave). Dans ces deux variantes, des manœuvres lentes et subtiles sont nécessaires pour achever le développement. Les Blancs tentent d'exploiter un avantage d'espace et de développement, les Noirs défendent leur position et misent sur un contre-jeu à l'aile dame.

le gambit dame refusé

Le gambit dame refusé est une ouverture d'échecs qui est une variante du gambit dame où, d'une façon générale, les Noirs ne capturent pas le pion c4 par 2...dxc4 après 1. d4 d5 2. c4. En général, le deuxième coup est 2...e6 (la défense orthodoxe), les autres deuxièmes coups possibles des Noirs ayant des noms spécifiques :
On peut aussi retrouver le gambit dame refusé avec d'autres ordres de coups, comme 1.d4 Cf6 2.c4 e6 3.Cf3 d5, 1.c4 e6 2.Cc3 d5 3.d4 ou encore 1.Cf3 d5 2.c4 e6 3.d4.

mardi 17 février 2015

la défense moderne


La défense moderne ou défense Robatsch est une ouverture du jeu d'échecs qui débute par 1.e4 g6, avec un développement précoce du Fou g7 en fianchetto, mais sans le coup ...Cf6 qui transposerait dans la défense Pirc. Elle a été étudiée de manière approfondie par Karl Robatsch.
Les Noirs laissent ainsi les pions des Blancs occuper le centre (il suit couramment 2. d4 Fg7), et comptent plutôt miner ce dernier par la suite, en particulier par une percée de pions à l'aile Dame. Cette approche alternative a été préconisée dans les années 1920 par l'école hypermoderne, d'où le nom de défense moderne, alors que les partisans de l'école dite classique (notamment le grand pédagogue Siegbert Tarrasch) préconisaient plutôt l'occupation du centre par les pions.
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la défense moderne sur Wikipédia

la défense Nimzovitch


La défense Nimzowitsch est une ouverture du jeu d'échecs. Elle est constituée par les coups 1.e4 Cc6. Assez peu fréquente, elle permet de multiples transpositions et se caractérise par sa souplesse. Le grand maître international britannique Tony Miles en fit son arme de prédilection dans les années 1980.
C'est un exemple d'ouverture hypermoderne où, dans un premier stade, les Noirs invitent les blancs à occuper le centre de l'échiquier avec leurs pions. L'intention des Noirs est de lutter contre le centre de pions blanc, soit par une avance de développement, soit par une stratégie de blocus.
Reuben Fine dans son ouvrage Les Idées cachées dans les ouvertures d’échecs identifie deux stratégies différentes pour les Noirs face à un 1.e4 : la contre-attaque et la défense par surprotection. Ce pion e4 représente toute la force du jeu des Blancs, c’est sur lui que toute la stratégie noire doit se développer. En d’autres termes, si les Noirs arrivent à l’éliminer sans inconvénient, leur stratégie d’ouverture sera couronnée de succès.
Le pion est éliminé soit en le capturant sans compensation immédiate, soit en provoquant des échanges. L'échange pourra se faire sur la case d5 (plus difficilement sur f5).
Selon le moment de la capture ou de l'échange, l'ouverture prend un nom différent. Dans la défense scandinave, les Noirs le font immédiatement. Dans la Nimzowitsch, il faut attendre le deuxième coup, la sortie du cavalier dame doit être vue comme une préparation de cette poussée libératrice.
Cette ouverture est dite de « combat », car en prenant des risques, les Noirs forcent les Blancs à sortir de leur préparation et à jouer des positions relativement inhabituelles.
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la défense Nimzovitch sur Wikipédia

la défense scandinave


La Défense scandinave est une ouverture au jeu d'échecs. Elle s'obtient après les coups 1.e4 d5 2. exd5. Son code ECO est B01.
La défense scandinave est rarement employée à haut niveau, bien qu'elle soit loin d'être réfutée. Après 1.e4 d5 2.exd5, les Noirs ont deux coups principaux : 2…Dxd5 et 2…Cf6. Le gambit 2…c6?! est généralement considéré comme incorrect.
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la défense Pirc


La défense Pirc (aussi appelée défense Oufimtsev), popularisée par Vasja Pirc (1907-1980), est une ouverture au jeu d'échecs. Ses premiers coups sont: 1. e4 d6 2. d4 Cf6 3. Cc3 g6 (voir diagramme de la position de base). Les transpositions avec la défense moderne sont fréquentes. Si les Noirs jouent 1. e4 d6 2. d4 Cf6 3. Cc3 c6 (défense tchèque), le coup ...g6 fait revenir dans la Pirc, mais il peut aussi exister des déviations noires comme l'idée de sortir la Dame en a5 et d'attaquer le centre blanc par ...e5 (une contre-attaque latérale par ...b5 est également possible, comme dans la Pirc).
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le fianchetto

Au jeu d'échecs, un fianchetto est un mode de développement qui consiste à placer un fou en g2 ou en b2 pour les Blancs, g7 ou b7 pour les Noirs, permettant le contrôle des grandes diagonales.
C'est un mot italien qui signifie « petit côté », fianco = « côté » (prononcé fianquetto, au pluriel, des fianchetti).
Le fianchetto est souvent utilisé dans les ouvertures « hypermodernes » dont la philosophie est de retarder l'occupation directe du centre dans l'idée d'attaquer ultérieurement les pions centraux adverses. Grâce au contrôle à distance des cases centrales, cette stratégie peut devenir une arme offensive redoutable.
On peut lui reprocher de dégrader le bouclier du roque lorsque le roi a roqué du même côté que le fianchetto.
Dans le cas du petit roque avec donc le fou en g7 ou g2 et le pion situé en g6 ou g3, la disparition du fou conduit à une case faible en h6 ou h3, où un fou ou la dame adverse peuvent facilement s'introduire, visant dans le cas du fou une tour.

lundi 16 février 2015

la défense française


La défense française est une ouverture du jeu d'échecs. Très populaire à tous les niveaux de la compétition, elle doit notamment cette popularité selon le maître B. Zlotnik, au fait qu'à la différence de la défense sicilienne, la défense française ne demande pas de connaître les variantes d'une manière trop concrète (ces dernières étant rarement des coups forcés), mais que les idées stratégiques (l'appréciation positionnelle) y prennent le pas sur la tactique. Selon Fred Reinfeld, elle est aussi plus portée sur la contre-attaque que la défense Caro-Kann, tout en étant moins risquée que la défense sicilienne.
La défense française commence par les coups 1.e4 e6. Elle se poursuit généralement par 2.d4 d5, qui constitue la partie française. L'idée principale des noirs dans la défense française est de contester la domination du centre par les blancs en installant un pion en d5, soutenu par le pion e6, et en attaquant le pion d4 par la poussée c7-c5. Les noirs souffrent cependant du désavantage stratégique d'avoir enfermé leur fou des cases blanches en c8 derrière les pions e6 et d5. Face à cette pression, les blancs ont plusieurs options: soit maintenir la tension (par 3.Cc3 ou 3. Cd2), soit pousser le pion e4 en e5 (variante d'avance), soit encore échanger en d5 (variante d'échange). Les Blancs jouissent généralement d'une plus grande liberté d'action que les Noirs dans la défense française.
Cette défense était connue depuis la Renaissance (traité de Damiano). Mais elle est dénommée ainsi en souvenir du match par correspondance de 1834 entre le Westminster Club de Londres et le Cercle parisien de La Régence. À la première partie, les Anglais ouvrirent par e4, les Français répondirent par le coup inhabituel (à l'époque) e6. La partie se poursuivit par une variante d'échange que les noirs remportèrent en 30 coups.
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la défense française sur Wikipédia

la défense Alekhine


La défense Alekhine est une ouverture du jeu d'échecs, nommée ainsi en hommage au joueur franco-russe Alexandre Alekhine, qui l'employa en 1921. Il semble cependant que si le prestige d’Alekhine a rejailli sur cette défense, certains maîtres ont étudié et pratiqué cette ouverture bien avant lui, qui ne l’a pas jouée souvent.
Cette ouverture fut longtemps considérée comme mauvaise pour les Noirs jusqu'à ce que Bobby Fischer prouvât sa correction en l'employant deux fois lors de son match du championnat du monde de 1972 à Reykjavik (Islande), face à Boris Spassky. Il gagna une fois et fit nulle à l'autre partie. Elle est peu jouée en compétition de haut niveau car, si elle permet aux blancs d'avoir assez facilement une bonne position, les noirs ne peuvent espérer mieux que l'égalité. Néanmoins, les possibilités d'égalisation des Noirs sont réelles, même s'ils souffrent pendant la partie d'un désavantage d'espace qu'ils doivent supporter « avec patience et optimisme » en attendant de pouvoir attaquer au moment qui sera propice.
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la défense sicilienne


La défense sicilienne est une des ouvertures les plus jouées du jeu d'échecs. Populaire auprès des joueurs de tous niveaux, elle s'obtient après les coups 1. e4 c5. Elle appartient aux débuts semi-ouverts et est très utilisée face au coup blanc 1. e4.
L'idée principale de la défense sicilienne est d'opposer à l'avantage d'espace des blancs au centre et à l'aile roi, un contre-jeu actif à l'aile dame, retardant souvent le petit roque. Depuis plusieurs décennies, elle est très populaire, car elle offre aux noirs de réelles chances de gain sans devoir se contenter de l'égalisation, tandis que d'autres ouvertures, comme la défense russe, limitent certes les chances des blancs, mais offrent moins de perspectives de victoire aux noirs également. La sicilienne conduit à un jeu très dynamique, ce qui plaît généralement aux joueurs de club.
De plus, elle s'impose dans tout répertoire d'ouvertures d'un joueur de première catégorie. Selon le GMI Svechnikov, « aucun joueur ne peut devenir champion du monde s'il n'inscrit pas dans son répertoire la défense sicilienne. »
Cette ouverture, l'une des plus étudiées sur le plan théorique, contient de très nombreuses variantes. En effet, Greco le Calabrais l'étudiait déjà au 17ème siècle. Cependant, elle ne figurait pas, à la différence de la partie espagnole et de la partie italienne, dans le Traité (manuscrit) dit de Göttingen, ni - à la différence notamment de la défense française ou de la défense scandinave - dans le Traité de Lucena, deux ouvrages qui rassemblaient l'essentiel du savoir échiquéen à la fin du 15ème siècle. De ce point de vue, la défense sicilienne peut être considérée comme un raffinement de la théorie échiquéenne naissante à cette période.
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le gambit du roi


Le gambit du roi ou gambit roi est l'ouverture du jeu d'échecs caractérisée par les coups 1.e4 e5 2.f4. Cette ouverture figurait déjà dans le manuscrit de Göttingen qui date des environs de 1490. Elle a été très populaire au  19ème siècle et reste associée à l'école romantique des échecs. Ainsi, le grand joueur Adolf Anderssen a laissé des parties très tranchantes commençant par ce début, dont sa fameuse partie immortelle. On a organisé des tournois où cette ouverture était imposée. Ce gambit a connu une désaffection générale au cours du  20ème siècle. En effet, c'est une ouverture tranchante mais risquée pour les Blancs, et on tend à considérer aujourd'hui que les Noirs conservent de bonnes contre-chances.
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